L’amiante, matériau autrefois largement utilisé dans la construction pour ses excellentes propriétés d’isolation, est interdit depuis 1997. Cependant, il peut encore être présent dans certains revêtements.
Composé de fibres, l’amiante présente un risque majeur pour la santé, peut causer cancers du poumon et bronchites chroniques sévères.
Le danger est particulièrement élevé lorsque les revêtements (cloisons, faux plafonds, etc.) se détériorent, ou lors de travaux de rénovation ou de démolition. Les fibres d’amiante peuvent alors être inhalées lorsqu’elles sont en suspension dans l’air.
Afin de garantir la sécurité des transactions immobilières, un diagnostic amiante est obligatoire lors de la vente d’une maison individuelle ou d’un appartement dont le permis de construire a été délivré avant 1997.
Ce diagnostic, effectué par un professionnel certifié et inclus dans le dossier de diagnostic technique (DDT), vise à détecter la présence éventuelle d’amiante dans le logement. Il doit être annexé à la promesse de vente.
Si de l’amiante est découvert, des mesures spécifiques d’intervention peuvent être imposées, allant jusqu’à l’élimination des éléments concernés. Il est également important de noter qu’un nouveau diagnostic amiante est requis avant la vente si le précédent a été réalisé avant le 1er avril 2013.
En revanche, un diagnostic amiante effectué après cette date est valable indéfiniment. Dans le cadre d’une location, le diagnostic amiante ne doit pas être inclus dans le contrat de location, mais doit être mis à disposition des locataires.